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Enfin des bonnes nouvelles !

Le contexte mondial redevient plus porteur pour les activités sucrières.

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Après trois campagnes excédentaires, les prévisionnistes anticipent un marché mondial du sucre déficitaire à compter de la campagne 2019-2020, qui démarrera en octobre. S’il y a des divergences de vues sur son ampleur, ce déficit fait consensus. Deux pays joueront un rôle clé : le Brésil, dont la production de sucre est attendue en baisse de près de 10 Mt, et l’Inde. New Delhi a en effet autorisé la fabrication d’éthanol à partir de canne, et « le retard des pluies en Inde peut laisser penser à un début d’évènement El Niño, informe-t-on à la CGB. Dès lors, certains analystes anticipent que le déficit annoncé, à 1,5 Mt selon FO Licht, pourrait être plus important qu’envisagé. » Enfin, la production européenne de betteraves est prévue en forte baisse : 10 % en Belgique, 15 % en France,  20 % en Allemagne, au Royaume-Uni ou aux Pays-Bas, jusqu’à 25 ou 30 %, en Roumanie ou en Autriche. Le marché européen reviendrait ainsi à l’équilibre.

Encore des stocks

Le groupe Tereos a déjà annoncé qu’il comptait bien profiter de la pers­pective de cette nouvelle donne. Il se dit « bien positionné pour commencer à bénéficier de la reprise des cours du sucre au second semestre », en annonçant que les prix spot du sucre européen sont déjà remontés de 33 % depuis la clôture de son exercice (au 31 mars). Le choix de ne pas avoir fermé d’usines et la confirmation d’un niveau d’emblavement en betteraves presque stable ( 5 %), comme le groupe l’a proposé pour la France, « vont nous permettre de profiter à plein de la remontée des cours », se réjouit le président du directoire, Alexis Duval. Malgré tout, ces derniers ne devraient pas non plus flamber : les stocks accumulés restent conséquents.

Renaud Fourreaux

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